Synopsis:
Comment marier un marquis orgueilleux, libertin, sans fortune… et terriblement séduisant
Dans les salons distingués de la bonne société londonienne, un faux pas ne pardonne pas. C’est pourquoi lady Belinda aide les jeunes Américaines en quête d’époux à éviter les erreurs de débutantes, et leur apprend à reconnaître la perle rare : un lord fiable, sérieux, dont le titre, couplé à leur fortune, leur assurera un avenir glorieux. Son principal souci est de leur éviter de tomber entre les griffes d’un coureur de dot, comme ce lord Trubridge, qui vient lui demander sans détour un riche parti pour renflouer ses caisses. La prend-t-il pour une vulgaire entremetteuse, sans considération pour le bonheur de ses protégées ? Pour une femme corruptible, qui les enverra froidement à l’abattoir ? C’est bien mal la connaître, car Belinda n’a aucune intention de sacrifier ses principes à un cynique qui ne s’en cache même pas, si séduisant soit-il.
Une perle rare confronte deux héros aux caractères opposés. L’un est un ange, l’autre serait plus le démon tentateur. Belinda du haut de ses vingt sept ans est une veuve aux moeurs irréprochables, respectueuse des convenances, une vraie perle qui n’a jamais un pas de travers pour se déshonorer ou ruiner la réputation des autres. La vie ne l’a pas épargnée. Son mari depuis ses 17 ans l’a trompé, ruiné et l’a roulé dans la boue. De quoi faire étouffer dans l’oeuf toutes pensées romantiques et amoureuses pour quiconque se trouverait sur sa route.
Lord Trubrige est tout l’inverse, libertin, irrespectueux, adorant le pêcher, séducteur, ravi de son aura de scandales, il n’a rien d’un bon samaritain, ni d’un gentil homme que les dames aimeraient présenter à la bonne société londonienne. Seulement les apparences sont trompeuses, le héros n’est pas ce qu’il semble être, il tente d’échapper aux aspirations de son propre père le duc de Landsdowne. Le destin joue un tour aux deux parties. Elle si froide va se révéler au contact de ce marquis peu commun. L’attirance électrique se ressent rapidement malgré les échanges parfois chargé en animosité. Au fil des pages, Belinda apprend à connaître l’homme derrière la façade. Elle se laisse séduire.
Ce roman est une jolie incursion dans l’époque régence. La nouvelle collection d’Harlequin offre la part belle à cette période historique. Laura Lee Guhrke signe un premier tome qui est déséquilibré mais possède assez de charme pour maintenir l’attention. La romance offre un spectacle divertissant assez réussi. La séduction agit en grande partie grâce à ses deux personnages principaux. Leur réparties, l’amour entre deux opposés qui succombent et laissent leur coeur s’exprimer ont été à l’origine d’une lecture sympathique, dépaysante, sans être un coup de coeur, elle permet de s’évader en rencontrant Belinda et Nicholas. A savourer si vous appréciez les romances historiques, les bals, les salons de thé…
Merci aux éditions Harlequin et à NetGalley pour la découverte.
Ma note:
7/10
A propos de l’auteur
Laura Lee Guhrke a brillé dans des domaines aussi variés que la publicité, la restauration et le bâtiment, mais c’est dans l’écriture de romances historiques qu’elle s’impose aujourd’hui comme une figure incontournable. Soutenue par un lectorat fidèle, elle a reçu de nombreuses récompenses pour ses romans pétillants et passionnés. Elle vit aujourd’hui dans une petite ville de l’Idaho, où elle se consacre entièrement à l’écriture, pour notre plus grand plaisir.
Informations:
Titre VO : When the Marquess Met His Match (An American Heiress in London #1)
Auteur: Laura Lee Guhrke
Editions Harlequin
Collection Victoria
Je partage ton avis.
Il y avait quelques défauts, mais c’était plutôt prenant.
Pour une fois, je ne suis pas tombée amoureuse du personnage masculin ( je le laisse à Belinda avec grand plaisir ! ).
Je me laisserai malgré tout tentée par la suite de cette saga, pour voir ce que ça va donner.
Surtout que le prochain tome est sur Edie et que j’ai adoré Edie <3
Je suis curieuse de lire la suite. Je le ferai probablement car certains personnages m’ont tapé dans l’oeil. C’est dommage dans un sens quand ton regard s’accroche davantage aux secondaires qu’aux héros. Malgré tout, il y a assez de positif pour se laisser emporter