Joséphine est une des bandes dessinées que j’adore lire. Pénélope Bagieu a un humour, un trait de crayon que j’apprécie. J’étais impatiente de découvrir l’adaptation de son héroine sur grand écran avec Marylou Berry dans la peau de la célibataire complexée.
Synopsis:
Joséphine, 29 ans trois-quart, obnubilée par la taille de ses fesses, source de tous ses problèmes, n’a toujours pas trouvé l’homme de ses rêves non-fumeur-bon-cuisinier-qui-aime-les-chats-et-qui-veut-plein-d’enfants. Sa seule consolation, c’est qu’elle vit avec Brad Pitt… consolation de courte durée puisque c’est son chat. Quand sa soeur lui annonce son mariage, c’est la goutte d’eau qui fait déborder la tasse à café. Elle s’invente alors une histoire d’amour avec un riche chirurgien brésilien qui lui a demandé sa main et l’emmène vivre au bout du monde. Facile à dire… Ce (petit) mensonge va l’entraîner dans un tourbillon d’aventures.
Mon avis:
Dès les premières images, je me suis efforcée d’oublier ma lecture. J’ai serré les dents. Je me suis dit que je devais dépasser la bande dessinée. Apprécier l’idée d’un film sur Joséphine que c’était une comédie, que j’allais trouver un petit truc charmant. J’ai tendance à être optimiste pour les films. Si, si… Seulement, je cherche encore la comparaison avec Bridget Jones. Les clins d’oeil, je les ai vu, la course sous la pluie, la solitude… Mais le reste… Je cherche l’attachement, la séduction de l’héroine. Joséphine est plus acerbe, plus méchante que Bridget. La bande de copains est présente: deux amies et l’ami homosexuel joué par Cyril Guei. (Un jour faudra m’expliquer pourquoi un hétérosexuel ne peut pas être le 3eme larron dans les potes). Tout est prévisible, déjà vu. Entre l’amant marié interprété par Charlie Dupont (d’accord l’histoire du chien m’a fait sourire surtout vu le morceau), les baisers sous la pluie… rien n’est imprévisible.
J’ai bloqué sur les détails, sur les petits trucs. Ca clochait pour moi, comme l’appartement sur deux étages avec un colocataire qui n’entend et ne voit rien. Non, parce que bourrée, Joséphine ne réveille personne en rentrant ni n’éveille d’interrogations suite à ses actions. J’ai du trop me focaliser sur ces points pour aimer le film. Et j’ai pas eu de sourires, ni de rires, du moins pas la banane que j’ai en ayant la bande dessinée dans les mains. Marylou Berry est adorable en miniature de Josiane Balasko, trop un mini clone, j’ai eu l’impression de voir l’actrice avec qui j’ai grandi. Les mimiques, la gestuelle, les mots, tout m’a remis en mémoire, les découvertes de la troupe du Splendide avec les bronzés et les autres films. Dans la peau de Joséphine, je me suis demandée qui on cherchait à complexer? La jeune femme a des formes (et encore elles ne font pas réalistes), et alors?
Joséphine se veut rose bonbon, une comédie pour filles, avec une romance, seulement, pour ma part, le charme n’était pas au rendez-vous. J’ai regretté de ne pas aimer à 200% ce que je voyais. J’ai l’impression d’être passé à côté. L’esprit de la BD n’était pas là.
Ma note:
5/10
Plus d’informations:
Sortie: 19 juin 2013 / Distributeur: UGC Distribution / Genre: Comédie
Casting: Marilou Berry, Mehdi Nebbou, Berengere Krief, Alice Pol, Amelle Chahbi, Bruno Podalydès, Caroline Anglade, Charlie Dupont, Cyril Guei
Sur Twitter :
#Josephine
@marilouberry
@ugcdistribution
et la créatrice de Joséphine aka Pénélope Bagieu : @PenelopeB
Les Bandes dessinées sont parues aux éditions Delcourt. Un vrai bonheur si vous voulez mon avis, loin très loin du film. Les Bridgets est encore moins tendre que moi avec l’adaptation. Allez la lire.
Bon eh bien étant, pareillement, fan des BD, je vais m’abstenir. Merci !